Pasde panique, voici cinq astuces pour retourner dans les bras de Morphée et passer une bonne nuit. Par Carlos De Sousa - 28 mars 2022 à 18:00 - Temps de lecture : AlloCiné News Cinéma Meilleurs films Films à l'affiche Prochainement Séances Box Office Courts-métrages Tous les films Séries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCréez votre compte News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires 10 Bande-annonces & Teasers 044 021Vidéo en cours 043 045 044 034 020 041 041 Afficher la dernière vidéo 107 122 7 Emissions d'actu ou bonus 148 458 149 540 129 122 113 Commentaires Pour écrire un commentaire, identifiez-vous alison-lohman melvin02430 ironjack fabulOus18 miséricorde! Je dirais pas que ce film est une bouse mais en totu cas, il en a l'air. Après, peut-être que le film est simpa mais là, à froid, ça a l'air naze, vraiment naze. rom1_182 Qu'entends-je? Le cinéma français d'horreur se porte très bien je vous remercie. tout d'abord Alexandre Aja qui a produit "Haute tension" cécile de france, "2e sous-sol", la colline a des yeux le remake, il y a frontieres, A l'intérieur Béatrice dalle et Alyson Paradis , et le dernier en date que j'ai vu le très gore "Martyrs" Pascal Laugier à la production"La horde" de Yannick Dahan sortira en septembre film de zombis.pour la plupart interdits aux moins de 16 ans, le cinéma d'épouvante français marche donc très finir j ne classerais pas "les dents de la nuit" dans horreur mais plutot mattez les bandes annonces de ces films avant de dire que les français ne nous font que de la soupe aux cht'is bien naze soit it en passant fabstarwars Excellent !!! Dans la lignée de la "cité de la peur" avec des comédiens au top, des effets spéciaux qui tiennent la route en +... A ne pas manquer. shadoweagle1 CULTISSIME! Ce film est drôle du début à la fin et chaque réplique est culte, à commencer par le bloody chantal. On s'en moque que ce film ne soit pas tourné comme un chef d'oeuvre, c'est un film parodique et c'est le but ne jamais se prendre au sérieux antsatsu une bonne comédie ^^ un mélange de Scary Movie ansi que de Américan pay gag avec le "pieux" D Je pense que se film n'a malheuresement ausune chance car il est en salle en même temp que The Dark Night ainsi que Wall'e ces deux films vont surment se prolongé p Se film est à voir entre pote et non entre famille D djmogwai70 Moi pas parler langue a CHO7 Est ce que quelqu'un peut traduire...... -Cho7- Nan ms fo areter de fair les critik ciné les mecs, fo areter de voir d pseudo acteur, comm d personn talentueuse...aler dc 'vociféré votr outre a porc otr part corey57415 Il a l'aire marrant lol djmogwai70 Une pure bonne comédie francasie et en plus avec des effets spéciauxLe casting est top Hélène de Fougerolles en blonde écervelée génialUn très bon diverstissement si on a de l'humour, bien pensants passer votre cheminEn résumer UN FILM CULTE avec des répliques cultes alex-luttor Pour info, les dents de la nuit version 'blade' sur h a l l u c i n e r . f r lol MohanLePoete Pour répondre a djodjo18Il y a un film d'horreur francais "Frontieres". C'est un peu comme le film "Hostel" "Bienvenue chez Ch'tis" n'est pas si bien que cela. Ils ont fait les choses a moitié. Critiques de la société tout en restant trop politiquement blagues ne font pas légions. A propos des Dents le la nuit. Je ne sais pas quoi que le décor, les effets spéciaux sont intéressants. Mais pour etre honnete, je ne sais pas si cela vaut vraiment le coup d'aller le voir au cinéma. De toute maniere vivant en Angleterre, je ne peux pas le voir au ciné. Seulement les Taxis, Amelie, Un long dimanche de fiancailles, Banlieue 13... sont disponibles ici. J'espere quand meme que ce film marchera , meme si cela ressemble a Scary movie 2. zouzoudamour pan nul!nul!nul! sans intéret dommage les francais ne sont vrraiment paas à la hauteur pour les comédies hurkana Moi je trouve que ça a l air sympa nonolandouille crazy lol ?? un film de vampire Français a l'Americaine ça l'air drole hap dommage la bande annonce est un peu pipi caca prout prout ?? j'y vais , j'y vais pas , j'y vais , j'y vais pas ,j'y vais , j'y vais pas ? bon j'y vais et je verais bien cool sarcastic Docthib Entre une comedie à la Ben Stiller et un scary movie...et c'est français, au moins ça change. Apres faut aimer le style... ponponette Des pets, des répliques à deux balles...ça a tout d'une comédie lourde à l'américaine. La BA n'est pas sent la catastrophe polochon-331 il a l'air super ce film ! benetton mais la phrase qui va avec le film "ce soir évitez de vous faire sucez" pourrait etre mal tourné par ceux qui ont l'esprit pervers ^^lol Voir les commentaires Sam Prune et Alice, trois amis qui aiment jouer les pique-assiettes dans les soirées huppées, sont sur le point de réussir le coup de leur vie : se faire inviter à la mystérieuse Nuit Médicis, réce « LES DENTS DE LA NUIT », Fantastique / Horreur de Stéphane Cafiero est disponible en VOD (vidéo à la demande) en streaming ou en téléchargement sur FILMO. Essai gratuit
Sign In Sign Up Where to Watch Details Vampire Party [Les Dents de la nuit] doesn't appear to be available from any streaming services. Add this movie to your Watchlist to get notified when it's available. Description Best friends and hardcore partiers Sam, Alice and Prune have scored invitations to 'Medici's Night', the legendary VIP bash held every year at a remote castle. But when they discover that this wild party is being thrown by an elite race of blood-crazed vampires, they'll have to stake, stab, slice, bludgeon and blast their way out of a soiree where the hosts are thirsty and the bar is now open. Is it in bad taste to massacre a horde of undead guests even if they are a total pain in the neck? Genres Cast Patrick MilleFrédérique BelJulie Fournier Director Release Date 2008 MPAA Rating NR Runtime 1 hr 25 min Language French IMDB Rating 596 Ad Info Stream Movies Like Vampire Party [Les Dents de la nuit] Also starring Frédérique Bel
Εጬакω ጺючա ցεβՕζ ውлጲπоБрኤղεቩоне ухεጀаտ խбаጊችգенո
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Vouspréférez quelle scène des Dents de la Mer ? 勞麗 . Vous préférez quelle scène des Dents de la Mer ? 勞麗. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or Phone: Password: Forgot account? Sign Up. Les 10 moments les plus effrayants de Les Dents de la Mer. Binge Society - Les Meilleures

6 August 2008 400 membres This party is going to suck. Sam, Prune et Alice sont 3 amis squatteurs de soirées. Le jour où ils dénichent des invitations pour la très mystérieuse Nuit Médicis, ils pensent avoir décroché le gros lot... Ils déchanteront vite en découvrant que leurs hôtes sont des vampires et que tous les invités sont là pour leur servir de buffet !!! S'il a été très difficile d'y rentrer... il va s'avérer quasiment impossible d'en sortir ! Dès lors, nos trois comparses tenteront de s'échapper par tous les moyens, entraînant dans leur fuite, Édouard, indécrottable boulet, Krinine, dentiste pour stars et Jessica, femme de mafieux au QI désastreux...

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Le compositeur, pianiste, organiste et chef d'orchestre Felix Mendelssohn, petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn, est né à Hambourg en Allemagne le 3 février 1809 dans une famille aisée père banquier. La maison familiale est un lieu de rencontre pour l'élite intellectuelle que fréquentent entre autres le compositeur Carl Friedrich Zelter ami de Goethe, le philosophe Georg Wilhelm Friedrich Hegel et l'écrivain et poète Heinrich Heine ; en même temps qu'il reçoit une éducation raffinée, l'enfant prodige développe ses talents multiples équitation, danse, langues anciennes, mathématiques, peinture, et dessin au pastel où il fait preuve d'un incroyable talent, travaille la composition avec Zelter tout en engrangeant une culture encyclopédique, de la philosophie de l'art qu'il étudie avec Hegel, à la philologie, au droit, à la géographie, l'histoire et la zoologie. Pourtant, il n'est pas facile pour ce jeune homme sensible d'être non seulement juif mais aussi brillant sujet, même s'il est chrétien et s'il peut compter sur le soutien d'un protecteur tel que Goethe. Quand il postule pour diriger la Singakademie de Berlin où il avait été admis comme alto en 1819, à l'âge de dix ans, on lui préfère un candidat médiocre mais plus chrétien que lui. Et en 1827, son opéra, Les Noces de Gamache fait un flop à Berlin. C'est à Leipzig qu'il passera les meilleures années de sa courte vie, à la tête du Gewandhaus, de 1835 à 1847. C'est dans cette période aussi qu'il épouse le 18 mars 1837 Cécile Jeanrenaud, la ravissante fille d'un pasteur de Francfort d'origine française ; l'union sera très heureuse et donnera naissance à cinq enfants Carl, Marie, Paul, Felix et Elisabeth. Il mène des activités multiples, se partageant entre Londres, Leipzig et Berlin où le roi Frédéric Guillaume IV lui demande de prendre en main la musique de la cour et de la cathédrale, devenant ainsi Generalmusikdirektor royal. Défenseur de Bach, Haendel, Beethoven et Mozart, il reçoit Berlioz en 1843, créé les deux premières symphonies de Schumann qui voit en lui le Mozart du XIXe siècle » avec lequel il se lie d'amitié et fonde le Conservatoire. L'année 1847 est marquée par la perte, le 14 mai, de sa soeur chérie, Fanny son double musical, qui le terrassera, et le commencement de la détérioration de sa santé. Adulé, honoré, admiré de son vivant - et pas par les moindres Schumann, la reine Victoria, Goethe. -, Felix Mendelssohn a lentement mais sûrement été fusillé par plusieurs générations d'observateurs, de critiques et de jaloux après sa mort. On lui reprochait pêle-mêle sa facilité» qui était en vérité une immense clarté, son judaïsme no comment., sa réussite sociale faut-il avoir mangé de la vache enragée pour avoir droit aux honneurs posthumes ?, et même sa générosité a été teintée de quelques commentaires acides car est-il humainement possible d'être généreux sans arrière-pensée ? Fi donc !. Schumann remet quand même les pendules à l'heure dans ses notes sur les souvenirs de Mendelssohn à propos de son attitude vis-à-vis d'autres compositeurs vivants Là où il n'avait rien à louer, il restait réservé ; là où il trouvait un indiscutable talent, il était le premier à le remarquer. »Malgré le dénigrement dont Felix Mendelssohn est encore et toujours l'objet, l'étonnante perfection de ses oeuvres écrites à l'adolescence n'a pas d'égal dans l'histoire de la musique. Il reste l'un des compositeurs les plus joués de notre temps, au moins du haut de son merveilleux Concerto pour violon beaucoup plus moderne, du moins formellement, qu'on pourrait le croire à la simple écoute, de sa génialissime Ouverture pour le Songe d'une nuit d'été écrite, faut-il le rappeler, à l'âge de dix-sept ans et pourtant un chef-d'oeuvre d'intelligence orchestrale et architecturale. Dommage que sa Marche nuptiale tirée de la musique de scène du même Songe écrite bien des années plus tard qui accompagne une bonne partie des mariages depuis les années 1850, après que la reine Victoria l'eut fait jouer pour les épousailles de l'une de ses filles, soit autant mise à l'honneur alors qu'elle n'est pas du tout représentative de l'élégance suprême de l'écriture mendelssohnienne. Les esprits railleurs pourront s'amuser qu'une marche nuptiale soit d'une telle lourdeur, délibérément martiale et pompeuse. En réalité Mendelssohn entendait illustrer, dans la pompe et les triomphes suggérés par Shakespeare, les éclatantes noces d'un redoutable guerrier, Thésée, et d'une redoutable guerrière répondant au doux nom d'Hippolyta pire, c'était la reine des Amazones, des dames-qui-préfèrent-la-compagnie-des-dames selon la tradition antique, et qui n'utilisaient les services des messieurs qu'une fois l'an pour la bonne cause. L'on s'étonnera aussi que l'Eglise ait pu tolérer en pleine époque victorienne que l'on jouât dans son saint giron une musique célébrant a priori le mariage de ces deux affreux païens polythéistes qu'étaient Thésée et Hippolyta. La descente aux enfers de Mendelssohn dura jusqu'à l'époque nazie, pendant laquelle sa musique fut carrément taxée de dégénérée et interdite, même si l'Angleterre lui garda toujours une place pas trop loin du coeur - ou, plutôt, pas trop loin du choeur puisque le pays est célèbre pour ses innombrables chorales qui chantent, année après année, l'oratorio Elias, le dernier grand chef-d'oeuvre du compositeur qui reçut un triomphe lors de sa création à Birmingham et dont même Berlioz pensera le plus grand bien C'est magnifiquement grand et d'une somptuosité harmonique indescriptible ». Trop poli, trop honnête, trop social, trop gendre idéal, trop jet-set ou plutôt calèche-set à cette époque alors que l'état de compositeur romantique exigerait une condition un peu plus ravageuse. D'aucuns imaginent que cet état de félicité permanente a fait tache sur sa musique qui serait dépourvue par conséquent de profondeur, d'intensité, de masculinité. Mais Mendelssohn devait quand même n'en pas trop manquer lorsqu'en 1835 il s'est agi de prendre la direction musicale à l'âge de vingt-six ans du Gewandhaus de Leipzig dont il fera l'orchestre symphonique le plus prestigieux d'Allemagne, son influence à ce poste se révélant déterminante - on lui avait offert aussi l'Opéra de Munich au même moment. Il ne faut point trop en manquer non plus pour diriger, à l'âge de vingt ans, le 11 mars 1829, la première exécution depuis 1750 du chef-d'oeuvre alors oublié qu'était la Passion selon saint Mathieu de Bach, événement qui le rend célèbre dans toute l'Allemagne par les remarquables qualités musicales qu'il dévoile ! Et combien donc faut-il en avoir encore pour fonder à trente-quatre ans le Conservatoire de Leipzig en invitant Robert Schumann, Ignaz Moscheles, Joseph Joachim à y dispenser leur savoir ? Que Mendelssohn ait été un peu frêle, qu'il ait porté des gants beurre, la canne, les rouflaquettes et le haut-de-forme, n'est qu'anecdote toute sa musique parle pour lui, et les chefs-d'oeuvre ne manquent pas, même si son génie n'a pas la même envergure que celui de Beethoven - lui-même, d'ailleurs, se considérait autant comme un compositeur que comme un pianiste très accompli, semble-t-il et un chef d'orchestre qui fut très talentueux. Berlioz lui-même, qui n'était pas toujours tendre avec Mendelssohn compositeur, lui tira épistolairement son chapeau à l'occasion de son voyage en Allemagne en 1843, lorsque les deux musiciens dirigèrent conjointement l'orchestre Grand chef ! Nous nous sommes promis d'échanger nos tomahawks ; voici le mien ; il est grossier, le tien est simple ; les squaws seules et les visages pâles aiment les armes ornées. Sois mon frère ! et quand le Grand Esprit nous aura envoyé chasser dans le pays des âmes, que nos guerriers suspendent nos tomahawks. » Berlioz venait de digérer Fenimore Cooper. C'est encore Berlioz qui déclara Il n'y a qu'un Dieu à Leipzig, c'est Bach et Mendelssohn est son prophète », ce dont se défendit toujours Mendelssohn qui n'a jamais voulu le copier, l'influence de Bach dans sa musique religieuse étant d'ailleurs moins forte que celle de Haendel. Ses plus célèbres ouvrages, auprès du grand public, restent l'Ouverture du Songe d'une nuit d'été, l'Ouverture des Hébrides, le Concerto pour violon, et les troisième et quatrième symphonies, respectivement Ecossaise » et Italienne », en souvenir/évocation de beaux voyages en Ecosse et en Italie. Tout le monde connaît l'existence des Chants sans paroles mais peu de ces pièces sont vraiment connues de nos jours, alors qu'elles firent les délices des boudoirs du XIXe siècle. Peut-être est-ce précisément cette raison qui les font bouder dommage, ce sont de petits bijoux. On n'oubliera pas non plus le génial Octuor à cordes, un magistral essai de jeunesse à seize ans, pleinement transformé. Mais l'auditeur un peu curieux aurait tout intérêt à se pencher, par exemple, sur ses magnifiques Quatuors à cordes, qui sont sans doute ses oeuvres les plus personnelles, les plus intimes, les plus douloureuses aussi, en particulier le Sixième Quatuor, op. 80 de 1847 inspiré par la mort de sa soeur Fanny qui sera suivie quelques mois plus tard de la sienne. Bien que beaucoup moins connu, on ne peut passer sous silence l'important corpus de musique religieuse, reflet de sa foi profonde et sincère, où figurent des Psaumes, Motets, cantates et son premier oratorio Paulus dont le succès fut aussi colossal que celui d'Elias. Resteront inachevés un opéra Loreley et un oratorio Christus. S'il est un domaine dans lequel Mendelssohn n'a guère d'égal, c'est quand même celui du scherzo l'élégance rapide, la transparence, la fluidité spirituelle, c'est sa griffe. On se rappellera le fantastique scherzo du Songe d'une nuit d'été, celui de l'Octuor, ceux des quatuors, celui de l' Ecossaise » . Loin d'être toujours lisse, son écriture sait également dessiner un contrepoint vigoureux, une orchestration flamboyante, un relief dramatique. Alors qu'il aurait largement pu survoler une grande partie de son siècle, Mendelssohn est l'un de ces grands hommes dont la disparition prématurée le 4 novembre 1847 à Leipzig enterré à Berlin a été profondément ressentie il a marqué le monde de la musique non seulement en Allemagne mais aussi en Angleterre où il était très aimé, ainsi qu'aux Etats-Unis et en Russie. Qu'aurait-il donc produit s'il avait eu le temps de vieillir ? Certes, la grande majorité de ses chefs-d'oeuvre datent, curieusement, de ses premières années de maturité, mais rien n'indique non plus qu'il aurait pu évoluer vers un langage plus hardi après avoir côtoyé Schumann quelques années de plus, après avoir entendu Brahms, Liszt, et même Verdi ou Wagner. Le seul domaine dans lequel il a cédé le pas à ce dernier est naturellement celui de l'opéra - s'y serait-il frotté s'il avait vécu plus longtemps, ou l'ombre écrasante de son fier adversaire l'aurait-elle empêché de prendre le risque ? Wagner, justement. En 1836, le jeune Wagner, 23 ans et déjà toutes se dents, avait envoyé au très célèbre Mendelssohn - de quatre ans son aîné seulement, imaginez la jalousie du petit Richard - sa Première symphonie. Mendelssohn n'avait pas répondu... mais lorsque ce dernier assista à la création du Vaisseau fantôme, il semble avoir été totalement indigné par l'ouvrage, ainsi que le rapporte Schumann. Certes, il dirigea l'ouverture de Tannhäuser lors d'un concert avec son orchestre de Leipzig en 1846, mais le résultat n'a pas été concluant, ni musicalement, ni humainement Mendelssohn était un classiciste, un traditionaliste, Wagner un bouillonnant révolutionnaire - qui se vengera cruellement de Mendelssohn dans son imbécile pamphlet La Judéité dans la musique, publié dès 1850 sous le pseudonyme K. Freigedank, K. Libre-pensée » ! mais développé dans une version plus amplement stupide encore en 1869 sous son propre nom désormais célèbre. Dans son langage incroyablement emberlificoté, confus, prétentieux, il déroule un tapis de fielleries dont voici un exemple, non pas dans la traduction française habituellement disponible très littéraire, polie et presque fréquentable, mais dans une transcription le plus fidèle possible des circonvolutions verbales dont Wagner était friand. Ne tirez pas sur le traducteur si c'est savonneux en français, ça l'est tout autant en allemand ! Felix Mendelssohn Bartholdy nous a démontré qu'aucun juif, quand bien même il posséderait le plus riche talent spécifique, la culture la plus délicate et la plus étendue, le sens de l'honneur le plus élevé et le plus sensible qui soit, ne pourrait jamais - malgré toutes ces qualités - produire ne serait-ce qu'une fois la moindre de ces si profondes impressions de coeur et d'âme que nous sommes en droit d'attendre de l'Art ; car nous savons qu'il [l'Art] en est capable, car nous avons mille fois ressenti cette sensation, dès qu'un Héros de notre Art, pour ainsi dire, ouvrait seulement la bouche pour s'adresser à nous. Laissons aux critiques de métier, qui ont accédé à la même conscience de nous à ce sujet, le soin de confirmer par l'exemple tiré des productions artistiques de Mendelssohn le bien-fondé de ce phénomène ; qu'il nous suffise pour le moment, afin d'expliquer notre sensation générale, de préciser qu'à l'écoute d'une pièce de ce compositeur, nous avons pu nous sentir captivés seulement lorsque rien d'autre n'était offert à notre fantaisie plus ou moins en quête de divertissement - au-delà de la présentation, l'alignement ou l'enchevêtrement des formes les plus élégantes, lisses et artificielles, comme l'attirance pour les changements de forme et de couleurs d'un kaléidoscope -, mais jamais lorsque ces figures étaient destinées à prendre la forme de sentiments humains de coeur, profonds et robustes. » Original allemand de l'extrait cité de Das Judenthum in der Musik Felix Mendelssohn-Bartholdy hat uns gezeigt, daß ein Jude von reichster specifischer Talentfülle sein, die feinste und mannigfaltigste Bildung, das gesteigertste, zartestempfindende Ehrgefühl besitzen kann, ohne durch die Hilfe aller dieser Vorzüge es je ermöglichen zu können, auch nur ein einziges Mal die tiefe, Herz und Seele ergreifende Wirkung auf uns hervorzubringen, welche wir von der Kunst erwarten, weil wir sie dessen fähig wissen, weil wir diese Wirkung zahllos oft empfunden haben, sobald ein Heros unsrer Kunst, so zu sagen, nur den Mund aufthat, um zu uns zu von Fach, welche hierüber zu gleichem Bewußtsein mit uns gelangt sein sollten, möge es überlassen sein, diese zweifellos gewisse Erscheinung aus den Einzelnheiten der Mendelssohnschen Kunstproductionen nachweislich zu bestätigen uns genüge es hier, zur Verdeutlichung unsrer allgemeinen Empfindung uns zu vergegenwärtigen, daß bei Anhörung eines Tonstückes dieses Componisten wir uns nur dann gefesselt fühlen konnten, wenn nichts Anderes unsre, mehr oder weniger nur unterhaltungssüchtigen Phantasie, als Vorführung, Reihung und Verschlingung der feinsten, glättesten und kunstfertigsten Figuren, wie im wechselnden Farben- und Formenreize des Kaleidoskopes, dargeboten wurde, - nie aber da, wo diese Figuren die Gestalt tiefer und markiger menschlicher Herzensempfindungen anzunehmen bestimmt waren.© Qobuz 02/2013 Lire plus Écouter sur Qobuz Voir dans le magazine Felix MendelssohnLe compositeur, pianiste, organiste et chef d'orchestre Felix Mendelssohn, petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn, est né à Hambourg en Allemagne le 3 février 1809 dans une famille aisée père banquier. La maison familiale est un lieu de rencontre pour l'élite intellectuelle que fréquentent entre autres le compositeur Carl Friedrich Zelter ami de Goethe, le philosophe Georg Wilhelm Friedrich Hegel et l'écrivain et poète Heinrich Heine ; en même temps qu'il reçoit une éducation raffinée, l'enfant prodige développe ses talents multiples équitation, danse, langues anciennes, mathématiques, peinture, et dessin au pastel où il fait preuve d'un incroyable talent, travaille la composition avec Zelter tout en engrangeant une culture encyclopédique, de la philosophie de l'art qu'il étudie avec Hegel, à la philologie, au droit, à la géographie, l'histoire et la zoologie. Pourtant, il n'est pas facile pour ce jeune homme sensible d'être non seulement juif mais aussi brillant sujet, même s'il est chrétien et s'il peut compter sur le soutien d'un protecteur tel que Goethe. Quand il postule pour diriger la Singakademie de Berlin où il avait été admis comme alto en 1819, à l'âge de dix ans, on lui préfère un candidat médiocre mais plus chrétien que lui. Et en 1827, son opéra, Les Noces de Gamache fait un flop à Berlin. C'est à Leipzig qu'il passera les meilleures années de sa courte vie, à la tête du Gewandhaus, de 1835 à 1847. C'est dans cette période aussi qu'il épouse le 18 mars 1837 Cécile Jeanrenaud, la ravissante fille d'un pasteur de Francfort d'origine française ; l'union sera très heureuse et donnera naissance à cinq enfants Carl, Marie, Paul, Felix et Elisabeth. Il mène des activités multiples, se partageant entre Londres, Leipzig et Berlin où le roi Frédéric Guillaume IV lui demande de prendre en main la musique de la cour et de la cathédrale, devenant ainsi Generalmusikdirektor royal. Défenseur de Bach, Haendel, Beethoven et Mozart, il reçoit Berlioz en 1843, créé les deux premières symphonies de Schumann qui voit en lui le Mozart du XIXe siècle » avec lequel il se lie d'amitié et fonde le Conservatoire. L'année 1847 est marquée par la perte, le 14 mai, de sa soeur chérie, Fanny son double musical, qui le terrassera, et le commencement de la détérioration de sa santé. Adulé, honoré, admiré de son vivant - et pas par les moindres Schumann, la reine Victoria, Goethe. -, Felix Mendelssohn a lentement mais sûrement été fusillé par plusieurs générations d'observateurs, de critiques et de jaloux après sa mort. On lui reprochait pêle-mêle sa facilité» qui était en vérité une immense clarté, son judaïsme no comment., sa réussite sociale faut-il avoir mangé de la vache enragée pour avoir droit aux honneurs posthumes ?, et même sa générosité a été teintée de quelques commentaires acides car est-il humainement possible d'être généreux sans arrière-pensée ? Fi donc !. Schumann remet quand même les pendules à l'heure dans ses notes sur les souvenirs de Mendelssohn à propos de son attitude vis-à-vis d'autres compositeurs vivants Là où il n'avait rien à louer, il restait réservé ; là où il trouvait un indiscutable talent, il était le premier à le remarquer. »Malgré le dénigrement dont Felix Mendelssohn est encore et toujours l'objet, l'étonnante perfection de ses oeuvres écrites à l'adolescence n'a pas d'égal dans l'histoire de la musique. Il reste l'un des compositeurs les plus joués de notre temps, au moins du haut de son merveilleux Concerto pour violon beaucoup plus moderne, du moins formellement, qu'on pourrait le croire à la simple écoute, de sa génialissime Ouverture pour le Songe d'une nuit d'été écrite, faut-il le rappeler, à l'âge de dix-sept ans et pourtant un chef-d'oeuvre d'intelligence orchestrale et architecturale. Dommage que sa Marche nuptiale tirée de la musique de scène du même Songe écrite bien des années plus tard qui accompagne une bonne partie des mariages depuis les années 1850, après que la reine Victoria l'eut fait jouer pour les épousailles de l'une de ses filles, soit autant mise à l'honneur alors qu'elle n'est pas du tout représentative de l'élégance suprême de l'écriture mendelssohnienne. Les esprits railleurs pourront s'amuser qu'une marche nuptiale soit d'une telle lourdeur, délibérément martiale et pompeuse. En réalité Mendelssohn entendait illustrer, dans la pompe et les triomphes suggérés par Shakespeare, les éclatantes noces d'un redoutable guerrier, Thésée, et d'une redoutable guerrière répondant au doux nom d'Hippolyta pire, c'était la reine des Amazones, des dames-qui-préfèrent-la-compagnie-des-dames selon la tradition antique, et qui n'utilisaient les services des messieurs qu'une fois l'an pour la bonne cause. L'on s'étonnera aussi que l'Eglise ait pu tolérer en pleine époque victorienne que l'on jouât dans son saint giron une musique célébrant a priori le mariage de ces deux affreux païens polythéistes qu'étaient Thésée et Hippolyta. La descente aux enfers de Mendelssohn dura jusqu'à l'époque nazie, pendant laquelle sa musique fut carrément taxée de dégénérée et interdite, même si l'Angleterre lui garda toujours une place pas trop loin du coeur - ou, plutôt, pas trop loin du choeur puisque le pays est célèbre pour ses innombrables chorales qui chantent, année après année, l'oratorio Elias, le dernier grand chef-d'oeuvre du compositeur qui reçut un triomphe lors de sa création à Birmingham et dont même Berlioz pensera le plus grand bien C'est magnifiquement grand et d'une somptuosité harmonique indescriptible ». Trop poli, trop honnête, trop social, trop gendre idéal, trop jet-set ou plutôt calèche-set à cette époque alors que l'état de compositeur romantique exigerait une condition un peu plus ravageuse. D'aucuns imaginent que cet état de félicité permanente a fait tache sur sa musique qui serait dépourvue par conséquent de profondeur, d'intensité, de masculinité. Mais Mendelssohn devait quand même n'en pas trop manquer lorsqu'en 1835 il s'est agi de prendre la direction musicale à l'âge de vingt-six ans du Gewandhaus de Leipzig dont il fera l'orchestre symphonique le plus prestigieux d'Allemagne, son influence à ce poste se révélant déterminante - on lui avait offert aussi l'Opéra de Munich au même moment. Il ne faut point trop en manquer non plus pour diriger, à l'âge de vingt ans, le 11 mars 1829, la première exécution depuis 1750 du chef-d'oeuvre alors oublié qu'était la Passion selon saint Mathieu de Bach, événement qui le rend célèbre dans toute l'Allemagne par les remarquables qualités musicales qu'il dévoile ! Et combien donc faut-il en avoir encore pour fonder à trente-quatre ans le Conservatoire de Leipzig en invitant Robert Schumann, Ignaz Moscheles, Joseph Joachim à y dispenser leur savoir ? Que Mendelssohn ait été un peu frêle, qu'il ait porté des gants beurre, la canne, les rouflaquettes et le haut-de-forme, n'est qu'anecdote toute sa musique parle pour lui, et les chefs-d'oeuvre ne manquent pas, même si son génie n'a pas la même envergure que celui de Beethoven - lui-même, d'ailleurs, se considérait autant comme un compositeur que comme un pianiste très accompli, semble-t-il et un chef d'orchestre qui fut très talentueux. Berlioz lui-même, qui n'était pas toujours tendre avec Mendelssohn compositeur, lui tira épistolairement son chapeau à l'occasion de son voyage en Allemagne en 1843, lorsque les deux musiciens dirigèrent conjointement l'orchestre Grand chef ! Nous nous sommes promis d'échanger nos tomahawks ; voici le mien ; il est grossier, le tien est simple ; les squaws seules et les visages pâles aiment les armes ornées. Sois mon frère ! et quand le Grand Esprit nous aura envoyé chasser dans le pays des âmes, que nos guerriers suspendent nos tomahawks. » Berlioz venait de digérer Fenimore Cooper. C'est encore Berlioz qui déclara Il n'y a qu'un Dieu à Leipzig, c'est Bach et Mendelssohn est son prophète », ce dont se défendit toujours Mendelssohn qui n'a jamais voulu le copier, l'influence de Bach dans sa musique religieuse étant d'ailleurs moins forte que celle de Haendel. Ses plus célèbres ouvrages, auprès du grand public, restent l'Ouverture du Songe d'une nuit d'été, l'Ouverture des Hébrides, le Concerto pour violon, et les troisième et quatrième symphonies, respectivement Ecossaise » et Italienne », en souvenir/évocation de beaux voyages en Ecosse et en Italie. Tout le monde connaît l'existence des Chants sans paroles mais peu de ces pièces sont vraiment connues de nos jours, alors qu'elles firent les délices des boudoirs du XIXe siècle. Peut-être est-ce précisément cette raison qui les font bouder dommage, ce sont de petits bijoux. On n'oubliera pas non plus le génial Octuor à cordes, un magistral essai de jeunesse à seize ans, pleinement transformé. Mais l'auditeur un peu curieux aurait tout intérêt à se pencher, par exemple, sur ses magnifiques Quatuors à cordes, qui sont sans doute ses oeuvres les plus personnelles, les plus intimes, les plus douloureuses aussi, en particulier le Sixième Quatuor, op. 80 de 1847 inspiré par la mort de sa soeur Fanny qui sera suivie quelques mois plus tard de la sienne. Bien que beaucoup moins connu, on ne peut passer sous silence l'important corpus de musique religieuse, reflet de sa foi profonde et sincère, où figurent des Psaumes, Motets, cantates et son premier oratorio Paulus dont le succès fut aussi colossal que celui d'Elias. Resteront inachevés un opéra Loreley et un oratorio Christus. S'il est un domaine dans lequel Mendelssohn n'a guère d'égal, c'est quand même celui du scherzo l'élégance rapide, la transparence, la fluidité spirituelle, c'est sa griffe. On se rappellera le fantastique scherzo du Songe d'une nuit d'été, celui de l'Octuor, ceux des quatuors, celui de l' Ecossaise » . Loin d'être toujours lisse, son écriture sait également dessiner un contrepoint vigoureux, une orchestration flamboyante, un relief dramatique. Alors qu'il aurait largement pu survoler une grande partie de son siècle, Mendelssohn est l'un de ces grands hommes dont la disparition prématurée le 4 novembre 1847 à Leipzig enterré à Berlin a été profondément ressentie il a marqué le monde de la musique non seulement en Allemagne mais aussi en Angleterre où il était très aimé, ainsi qu'aux Etats-Unis et en Russie. Qu'aurait-il donc produit s'il avait eu le temps de vieillir ? Certes, la grande majorité de ses chefs-d'oeuvre datent, curieusement, de ses premières années de maturité, mais rien n'indique non plus qu'il aurait pu évoluer vers un langage plus hardi après avoir côtoyé Schumann quelques années de plus, après avoir entendu Brahms, Liszt, et même Verdi ou Wagner. Le seul domaine dans lequel il a cédé le pas à ce dernier est naturellement celui de l'opéra - s'y serait-il frotté s'il avait vécu plus longtemps, ou l'ombre écrasante de son fier adversaire l'aurait-elle empêché de prendre le risque ? Wagner, justement. En 1836, le jeune Wagner, 23 ans et déjà toutes se dents, avait envoyé au très célèbre Mendelssohn - de quatre ans son aîné seulement, imaginez la jalousie du petit Richard - sa Première symphonie. Mendelssohn n'avait pas répondu... mais lorsque ce dernier assista à la création du Vaisseau fantôme, il semble avoir été totalement indigné par l'ouvrage, ainsi que le rapporte Schumann. Certes, il dirigea l'ouverture de Tannhäuser lors d'un concert avec son orchestre de Leipzig en 1846, mais le résultat n'a pas été concluant, ni musicalement, ni humainement Mendelssohn était un classiciste, un traditionaliste, Wagner un bouillonnant révolutionnaire - qui se vengera cruellement de Mendelssohn dans son imbécile pamphlet La Judéité dans la musique, publié dès 1850 sous le pseudonyme K. Freigedank, K. Libre-pensée » ! mais développé dans une version plus amplement stupide encore en 1869 sous son propre nom désormais célèbre. Dans son langage incroyablement emberlificoté, confus, prétentieux, il déroule un tapis de fielleries dont voici un exemple, non pas dans la traduction française habituellement disponible très littéraire, polie et presque fréquentable, mais dans une transcription le plus fidèle possible des circonvolutions verbales dont Wagner était friand. Ne tirez pas sur le traducteur si c'est savonneux en français, ça l'est tout autant en allemand ! Felix Mendelssohn Bartholdy nous a démontré qu'aucun juif, quand bien même il posséderait le plus riche talent spécifique, la culture la plus délicate et la plus étendue, le sens de l'honneur le plus élevé et le plus sensible qui soit, ne pourrait jamais - malgré toutes ces qualités - produire ne serait-ce qu'une fois la moindre de ces si profondes impressions de coeur et d'âme que nous sommes en droit d'attendre de l'Art ; car nous savons qu'il [l'Art] en est capable, car nous avons mille fois ressenti cette sensation, dès qu'un Héros de notre Art, pour ainsi dire, ouvrait seulement la bouche pour s'adresser à nous. Laissons aux critiques de métier, qui ont accédé à la même conscience de nous à ce sujet, le soin de confirmer par l'exemple tiré des productions artistiques de Mendelssohn le bien-fondé de ce phénomène ; qu'il nous suffise pour le moment, afin d'expliquer notre sensation générale, de préciser qu'à l'écoute d'une pièce de ce compositeur, nous avons pu nous sentir captivés seulement lorsque rien d'autre n'était offert à notre fantaisie plus ou moins en quête de divertissement - au-delà de la présentation, l'alignement ou l'enchevêtrement des formes les plus élégantes, lisses et artificielles, comme l'attirance pour les changements de forme et de couleurs d'un kaléidoscope -, mais jamais lorsque ces figures étaient destinées à prendre la forme de sentiments humains de coeur, profonds et robustes. » Original allemand de l'extrait cité de Das Judenthum in der Musik Felix Mendelssohn-Bartholdy hat uns gezeigt, daß ein Jude von reichster specifischer Talentfülle sein, die feinste und mannigfaltigste Bildung, das gesteigertste, zartestempfindende Ehrgefühl besitzen kann, ohne durch die Hilfe aller dieser Vorzüge es je ermöglichen zu können, auch nur ein einziges Mal die tiefe, Herz und Seele ergreifende Wirkung auf uns hervorzubringen, welche wir von der Kunst erwarten, weil wir sie dessen fähig wissen, weil wir diese Wirkung zahllos oft empfunden haben, sobald ein Heros unsrer Kunst, so zu sagen, nur den Mund aufthat, um zu uns zu von Fach, welche hierüber zu gleichem Bewußtsein mit uns gelangt sein sollten, möge es überlassen sein, diese zweifellos gewisse Erscheinung aus den Einzelnheiten der Mendelssohnschen Kunstproductionen nachweislich zu bestätigen uns genüge es hier, zur Verdeutlichung unsrer allgemeinen Empfindung uns zu vergegenwärtigen, daß bei Anhörung eines Tonstückes dieses Componisten wir uns nur dann gefesselt fühlen konnten, wenn nichts Anderes unsre, mehr oder weniger nur unterhaltungssüchtigen Phantasie, als Vorführung, Reihung und Verschlingung der feinsten, glättesten und kunstfertigsten Figuren, wie im wechselnden Farben- und Formenreize des Kaleidoskopes, dargeboten wurde, - nie aber da, wo diese Figuren die Gestalt tiefer und markiger menschlicher Herzensempfindungen anzunehmen bestimmt waren.© Qobuz 02/2013 Artistes similaires Mes favoris Cet élément a bien été ajouté / retiré de vos favoris. 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